Blonk,
un peu de fraîcheur dans l’univers des hauts fourneaux.
Comme
de la tôle violemment emboutie.ou le marteau du juge qui
scelle un destin au tribunal. Blonk, donc.
Métal, sans ambiguïté : le marteau, l’enclume
et l’auditeur entre les deux.
Mais bon… « Blonk », quand même ! Comme
« boum » ou « grr » …
Il y a de la distance dans l’onomatopée. Celle
qu' ils s’autorisent avec les lois du metal.
Ici on chante sous la pluie de parpaings. Et le contraste entre
ce timbre au réalisme punkisant et le mur du son des
trois autres surprend agréablement. Derrière,
ça usine bourrin mais pas borné.
Blonk emprunte à tous les courants pour mieux prendre
l’auditeur à contre-pied en alternant les atmosphères.
Avec en fil rouge, cette évidence mélodique qui
tire par instants le métal du quartette sur des rivages,
osons le mots, pop, mais ôtez votre gant clouté
de mon oeil, je retire immédiatement ce que je viens
d’écrire.
Ne
vous reste plus qu’à aller vous faire emboutir.
Ils vous ont réservé une place.
Juste entre le marteau et l’enclume.